Le sénateur américain pro-arménien Frank Pallone qui était arrivé à Bakou le 16 novembre pour participer à la conférence COP29, a dû aussitôt refaire ses valises, après avoir été victime d’harcèlement et de persécutions.

A en juger par les vidéos publiées sur les réseaux sociaux, l’accueil avait déjà été “assez sympathique”. Les Azerbaïdjanais l’avaient accueilli par des cris et des huées, protestant « contre son attitude pro-arménienne et son activité en ce sens ».

Le 17 novembre, les ONG azerbaïdjanaises ont continué les actions de protestation contre lui. Des manifestants se sont à nouveau rassemblés devant l’hôtel du sénateur, en exigeant qu’ « il s’excuse immédiatement pour sa position partiale à l’égard du peuple azerbaïdjanais, corrige sa ligne et quitte immédiatement Bakou », rapportait l’agence de presse APA.

Selon une nouvelle dépêche de cette même agence, le sénateur américain a dû quitter  l’Azerbaïdjan le 18 novembre, alors qu’il prévoyait de participer le même jour à la COP29, ainsi que de tenir de nombreuses réunions à Bakou. La même source rapporte que Pallone a quitté l’hôtel lundi matin et s’est immédiatement rendu à l’aéroport et a quitté l’Azerbaïdjan par un vol spécial.

À présent nous attendons les commentaires azerbaïdjanais qui suivront son départ forcé, pour voir si lui aussi a été chassé « comme des chiens » (toute proportion gardée avec le cas des Artsakhiotes, bien entendu !) de cette « terre de tolérance » ?