« Un bon Arménien, c’est un Arménien mort ! »
Cette expression turco-azerbaïdjanaise, tristement célèbre, semble prendre tout son sens dans cette affaire.

Alors que Bakou persiste à détenir en otages des dizaines d’Arméniens, y compris d’anciens dirigeants politico-militaires de l’Artsakh, il tente de se montrer “exemplaire” en rendant le corps d’une vieille dame arménienne. Ironiquement, cette dernière aurait peut-être vécu plus longtemps si elle n’avait pas enduré les souffrances infligées par les Azerbaïdjanais au cours des dernières années de sa vie.

Faut-il donc, lorsqu’on est Arménien, mourir pour espérer un semblant de traitement digne de la part du régime de Bakou ?

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L’Azerbaïdjan a accordé à l’Arménie un délai pour récupérer le corps de Vera Aghasyan, une femme âgée arménienne décédée il y a quelques mois dans la ville de Stepanakert, désormais sous contrôle azerbaïdjanais.

Selon les médias azerbaïdjanais, la Commission d’État pour les prisonniers de guerre, les otages et les personnes disparues a déclaré que si l’Arménie ne récupérait pas le corps de Vera Aghasyan (née en 1954) – qui était restée à Stepanakert après la désarménisation forcée de l’Artsakh et est décédée il y a quelques mois –, celui-ci serait enterré sur le territoire azerbaïdjanais à la fin du mois de janvier 2025.

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On ignore toujours pourquoi la question du déplacement du corps de cette pauvre femme a été mise à l’ordre du jour plusieurs mois après sa mort.