Selon une ONG et les médias d’État syriens, les rebelles s’étaient rapprochés, vendredi 29 novembre, de la ville d’Alep qu’ils ont bombardée. Il s’agit des plus violents affrontements depuis 2020 dans le nord-ouest du pays où la province d’Alep, en grande partie aux mains du régime de Bachar al-Assad, jouxte le dernier grand bastion rebelle et djihadiste d’Idleb.
Les combattants de Hayat Tahrir al-Sham (HTS) et des groupes alliés, dont certains proches de la Turquie, sont parvenus, vendredi matin, aux abords d’Alep.
“Ils se trouvent à près de deux kilomètres de la ville d’Alep“, a affirmé à l’AFP Rami Abdel Rahmane, le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Ils ont bombardé pour la première fois depuis quatre ans la grande ville, visant la cité universitaire où quatre civils ont été tués, selon l’agence officielle Sana.
Les rebelles et leurs alliés avaient coupé, jeudi, la route vitale reliant la capitale Damas à Alep.
Avec des djihadistes postés à à peine deux kilomètres des portes de la ville, une profonde inquiétude gagne naturellement la communauté arménienne d’Alep.
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