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Réactions du Président Macron face à Moscou, Bakou et Elon Musk

Référence également à l’Arménie

Le 6 janvier 2025, le président Emmanuel Macron, en décrivant la politique étrangère du pays devant les diplomates français réunis à l’Élysée, a appelé à avoir des attentes « réalistes » concernant les conflits régionaux.

Il a déclaré que les États-Unis devaient contribuer à changer la situation et convaincre la Russie de s’asseoir à la table des négociations, tandis que l’Europe devrait offrir des « garanties de sécurité » à l’Ukraine.

Concernant la Syrie, le président Macron a averti que l’Occident ne devait pas faire preuve de naïveté face aux nouvelles autorités établies en Syrie après le renversement du régime Assad, promettant que la France ne tournerait pas le dos aux milices kurdes. Le président considère l’Iran comme le principal défi sur le plan sécuritaire et stratégique au Moyen-Orient.

Il a évoqué les menaces auxquelles font face les démocraties, telles que l’ingérence dans les processus électoraux, accusant la Russie, Elon Musk et l’Azerbaïdjan de telles pratiques.

« Il y a quelques semaines à peine, la Roumanie a été contrainte d’annuler son élection présidentielle en raison d’interférences et de manipulations électorales clairement attribuées à la Russie. Qui aurait pensé à cela il y a seulement dix ans? » a interrogé le Président français.

« La France elle-même a fait l’objet d’ingérences inacceptables dans la plupart de ses territoires, et notamment en Nouvelle-Calédonie ces derniers mois, de la part de l’Azerbaïdjan, qui l’eût cru? Et si l’on nous disait que le propriétaire d’un des plus grands réseaux sociaux du monde soutiendrait une nouvelle internationale réactionnaire et interviendrait directement dans des élections, y compris en Allemagne, qui l’aurait imaginé? Tel est le monde dans lequel nous vivons et dans lequel nous devons faire de la diplomatie », a déclaré le président Macron.

« Paris défend le droit international et l’Arménie »

Faisant référence au Caucase du Sud, le Président a déclaré : « La Russie a soutenu les actions de l’Azerbaïdjan au Haut-Karabakh, modifiant ses alliances et appuyant l’agression contre l’Arménie, parce que, pour la première fois, l’Arménie avait un Premier ministre déterminé qui ne se soumettait pas à elle. »