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Le soutien au peuple arménien du maire de Bron

 

Le maire de Bron, Jérémie Bréaud, dans son discours du Conseil municipal du 5 octobre a affirmé son soutien au peuple arménien : 

« Mesdames, Messieurs,

Chers collègues,

Avant de débuter ce Conseil, je souhaitais avoir quelques mots en soutien au peuple arménien suite aux nouvelles attaques militaires de l’Azerbaïdjan dans le Haut-Karabakh.

Après cette nouvelle offensive et l’inquiétude grandissante sur la situation des Arméniens, nous ne pouvons plus baisser les yeux. Les violences, croissantes depuis des mois, ont déjà fait trop de morts et de blessés. Un cri d’alarme a été lancé et nous sommes de ceux qui ne veulent pas rester silencieux et passifs face au danger qui menace chaque jour toute une population et son territoire. 

J’ai récemment eu la chance de découvrir ce beau pays qu’est l’Arménie, l’un des berceaux du Christianisme. Un pays cher à mon cœur. Apprendre l’histoire, la culture, la mémoire, apprécier le patrimoine de l’une des plus anciennes nations du monde et qui continue de nous inspirer a été un privilège. 

Il est de notre responsabilité de ne pas laisser tout un peuple agonisé dans l’indifférence générale alors que les pires crimes sont commis. En tant que citoyens soucieux de l’injustice et de la souffrance, peu importe où elles se produisent dans le monde, nous devons faire preuve de solidarité. Faire preuve d’humilité devant ce peuple résilient et déterminé à ramener la paix et la stabilité sur ses terres. 

Il est temps, plus que jamais, d’agir pour défendre les Arméniens d’Artsakh qui voient leurs droits bafoués, leurs vies brisées et désormais contraints à l’exode.

Soyons à la hauteur pour que ce pays martyr ne soit pas laissé à l’abandon par la communauté internationale car il s’agit bien ici d’une épuration ethnique. 

Depuis des décennies, l’Arménie a connu nombre de défis mais elle s’est toujours relevée. En 2023, nous faisons l’amer constat que l’Arménie continue à porter les stigmates laissés par le Génocide. Une tragédie déjà dénoncée à l’époque à travers les mots d’un écrivain engagé, Anatole France : « L’Arménie expire. Mais elle renaîtra. Le peu de sang qui lui reste est un sang précieux dont sortira une postérité héroïque. Un peuple qui ne veut pas mourir ne meurt pas ». 

Je salue ce soir la présence de Hagop Freddy Saboundjian, Président du CNMA, Centre National de la Mémoire Arménienne.

Merci de votre attention. »

Éditorial