Le 16 février, le Premier ministre Nikol Pachinian et les ministres des Affaires étrangères et de la Défense Ararat Mirzoyan et Suren Papikian ont participé à la cérémonie d’ouverture officielle de la Conférence de Munich sur la sécurité.
Plusieurs dizaines de présidents, premiers ministres, ministres des Affaires étrangères ainsi que secrétaires généraux de l’ONU, de l’OSCE et de l’OTAN étaient présents.
Dans le cadre de la conférence, le Premier ministre a eu des entretiens bilatéraux respectivement avec les Premiers ministres du Kosovo et d’Irak, les vice-présidents d’Amazon Web Services, le président du Fonds européen pour la reconstruction et le développement, le chef des services secrets de renseignement de la Grande-Bretagne, le prince du Liechtenstein, le Chancelier allemand et le secrétaire d’État américain.
Le 17 février, le Premier ministre Nikol Pachinian, le Chancelier allemand Olaf Scholz et le président azerbaïdjanais Ilham Aliev ont tenu une réunion tripartite dans le cadre de la Conférence de Munich sur la sécurité.
Le processus de normalisation des relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan et les mesures visant à assurer la paix et la stabilité dans la région ont été discutés. Un accord a été conclu pour poursuivre les travaux sur le traité de paix.
Selon l’agence de presse azerbaïdjanaise APA, Ilham Aliev, toujours dans le cadre de la conférence de Munich, lors de sa rencontre avec la secrétaire générale de l’OSCE, Helga Schmid, a annoncé qu’ils étaient d’accord avec le Premier ministre arménien pour mener des négociations sur la normalisation des relations des deux pays, la démarcation des frontières et le traité de paix, ajoutant qu’à l’avenir, les ministres des Affaires étrangères de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan se rencontreront.
Aliev a souligné que la réunion organisée à l’initiative du Premier ministre allemand s’est déroulée dans une atmosphère constructive et a été utile.
Cependant, le président azerbaïdjanais a, une fois de plus, décrit la paix qui prévaut dans la région comme étant de facto, autrement dit qu’elle ne tient qu’à un fil. C’est sans aucun doute l’un des grands axes de sa politique, afin de garder la « porte ouverte » face à toute attaque probable qu’il envisagerait, du moins pour faire pression sur l’Arménie.
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