Artak Beglarian, ancien ministre d’État de la République d’Artsakh et défenseur des droits de l’homme, tire la sonnette d’alarme sur le fait que l’administration génocidaire et dictatoriale d’Aliev viole une fois de plus le droit international. En effet, les autorités de ce pays ont non seulement kidnappé les dirigeants de l’Artsakh, mais entravent également la possibilité d’une protection juridique des capturés.

Beglarian souligne que les anciens dirigeants de l’Artsakh sont forcés à donner des interviews.

« L’utilisation d’otages à des fins de propagande et d’humiliation massive est également un crime », déclare-t-il.

Notons que la chaîne de télévision AzTV a “interviewé” Levon Mnatsakanian, ancien commandant de l’Armée de défense de l’Artsakh, et Araïk Haroutunian, ancien président de l’Artsakh, qui sont en captivité à Bakou.

Selon les informations d’AzTV, les interviews seront publiées au cours d’une émission spéciale ayant pour sujet les actes génocidaires et le
nettoyage ethnique perpétrés par l’Azerbaïdjan en septembre 2023 en Artsakh (ce que Bakou appelle une action spéciale), qui sera diffusée le 28 mars à 20h.