Bakou affirme avoir abattu un drone de l’armée arménienne 

Le ministère de la Défense de l’Azerbaïdjan annonce que dans l’après-midi du 11 mars, les unités de l’armée arménienne depuis leurs positions situées en direction de la commune de Chinar, région de Tavush en Arménie (le communiqué du ministère azerbaïdjanais indique : « Chinarli, région de Tovouz »), ont tenté d’effectuer des vols de reconnaissance avec un drone au dessus de la commune d’ « Esrik » (Asrik) dans la région de « Tovouz ».

Selon le communiqué, « le drone a été détecté et détruit par des moyens techniques spéciaux. »

La partie arménienne n’a pas encore commenté cette « information » en provenance de Bakou.

Il s’agit très probablement d’un nouveau prétexte monté de toutes pièces par les Azerbaïdjanais, pour préparer un peu plus le terrain à leurs projets belliqueux, alors que depuis un moment, ils ont déjà porté à l’ordre du jour la revendication de quatre villages qui seraient soi-disant occupés par l’Arménie et qui feraient partie de l’ « Azerbaïdjan occidental ». Si l’on y ajoute les nouveaux exercices militaires à grande échelle des forces azerbaïdjanaises au Nakhitchevan, ainsi que les achats incessants de nouvelles armes, – les drones d’attaque du fabricant turc « Bayraktar », entre autres  – et visiblement la nouvelle campagne lancée ces jours-ci par Bakou (en plus de la propagande arménophobe permanente et habituelle) visant à chauffer à blanc le peuple azéri sur le front intérieur, car ces « interviews »
forcées et successives des anciens dirigeants d’Artsakh (voir ci-dessus) ne sont sans doute pas dûes au hasard… Ces « interviews » dans lesquelles on peut imaginer tout ce qu’ils peuvent leur faire dire, ou au pire leur attribuer, et qui seront diffusées lors d’une émission consacrée à « l’opération spéciale au Haut-Karabakh », comme ils la qualifient…

Malheureusement, ce sont tous des indicateurs très inquiétants poussant au pessimisme. Il ne reste plus qu’à espérer que la suite des événements nous donne tort.

Éditorial