Jean-Philippe Antolini, membre du Parti Nazione, ancien porte-parole du collectif Patriotti répondant aux question de l’agence nationale azerbaïdjanaise, Azertac
Ces dernières semaines, il ne s’est pas passé un jour sans que les médias azerbaïdjanais n’aient couvert avec un soutien sans faille les mouvements indépendantistes corses.
Ce phénomène soudain et nouveau est naturellement directement lié à la dégradation des relations entre l’Azerbaïdjan et la France.
Un jour, les médias azerbaïdjanais écrivent qu’ils soutiennent le peuple indépendantiste corse, le lendemain ils annoncent qu’un groupe a été formé au Parlement azerbaïdjanais pour soutenir le peuple corse et ses aspirations à l’indépendance, le jour suivant ils publient les déclarations d’un indépendantiste corse… en insistant particulièrement sur le fait que leur montée inquiète profondément les autorités françaises, sans oublier de préciser que la plupart de ces indépendantistes sont des anciens prisonniers politiques etc., etc. Les lecteurs étrangers qui ignorent le contexte, prenant connaissance de ces informations soigneusement présentées dans des langues occidentales… bien entendu, ne pourront qu’être surpris de voir de telles dépêches dans ces médias.
Ces quelques lignes ne serviront sans doute que de préface à ce phénomène qui promet de s’accentuer encore davantage dans les jours à venir.
Et que dire des Corses (s’il y en a vraiment) qui comptent sur ce « soutien spontané et sans faille » de Bakou ?
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