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Développement de la coopération économique entre la France et l’Arménie

Lors du diner du CCAF, le 20 mars 2024, le Premier ministre Gabriel Attal a tenu des propos encourageant concernant la coopération France-Arménie, dans laquelle les associations et la communauté arménienne jouaient un rôle déterminant : “États, collectivités, entreprises, ONG et associations de la société civile franco- arménienne : nous aurons besoin de conjuguer toutes les énergies pour continuer à avancer. C’était l’objectif de l’initiative Ambition France – Arménie, créée il y a deux ans pour fédérer tous les acteurs, et je sais que beaucoup d’entre vous y avaient participé, afin de contribuer à nourrir la relation économique, culturelle et scientifique.

Nous souhaitons, avec le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, relancer cette initiative, en la recentrant sur l’agenda de résilience de l’Arménie.

Je veux que les choses avancent vite, et nous allons nommer très prochainement la personne, qui sera en charge d’organiser la prochaine édition côté Français. Elle prendra bien sûr attache avec vous. Nous avons un objectif : que la prochaine édition puisse se tenir à Erevan. Nous allons nous y atteler sans attendre. » 

Notons que derrière la France, l’Europe et les Etats-Unis aussi s’activent afin de renforcer leur coopération économiques avec l’Arménie. A cet égard la rencontre tripartite à Bruxelles du 5 avril, entre la Présidente de la Commission européenne, le secrétaire d’Etat américain et le Premier Ministre arménien est très attendue, où il sera question de renforcement économique de l’Arménie.

Fin mars répondant à une question du journaliste d’Armenpress, concernant les échanges France-Arménie, Anne-Laurence Petel résumait en ces termes les relations politique et commerciale entre la France et l’Arménie : «  La coopération économique entre l’Arménie et la France, elle est pour l’instant modeste. La France est le 11e partenaire économique de l’Arménie. Malgré notre forte amitié et notre soutien important dans le secteur de la défense, nos liens économiques et la présence des entreprises françaises en Arménie restent limitées. C’est un domaine dans lequel nous devons accélérer nos efforts », avant de rajouter : « Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a récemment rencontré des membres de l’organisation “ Mouvement des Entreprises de France” (MEDEF), qui souligne également la nécessité de développer le partenariat économique entre l’Arménie et la France. Il est important de faire progresser nos intérêts économiques. Lors de la récente visite du Premier ministre en France, les discussions ont également porté sur les possibilités d’investissement français dans les infrastructures arméniennes, notamment la participation à la construction de la route Nord-Sud et l’implication dans le secteur énergétique. »

Petit-déjeuner à l’Assemblée nationale organisé par le Cercle d’amitié France-Arménie

En ce qui concerne la France, le 12 mars un petit-déjeuner était organisé par Anne-Laurence Petel, présidente du Cercle d’amitié France-Arménie afin de  réunir les acteurs de la coopération France-Arménie pour faire le point sur les différents initiatives entreprises en France au plus haut niveau d’Etat depuis 2019, et pour lesquelles un Comité de feuille de route avait été mis en place. Une quinzaine de parlementaires ont pris part à cette rencontre à laquelle participaient également des  personnalités qui par leurs actions font vivre la coopération entre nos deux pays, dont trois d’entre eux ont été invités à prendre la parole pour présenter chacun un domaine spécifique de coopération :

M. Serge Khavessian, délégué général du Comité Ambitions France-Arménie,

M. Michel Pazoumian, vice-président délégué du Fonds Arménien de France,

M. Philippe Poux, président du Groupement International Interprofessionnel Arménien G2iA.

(voir les synthèses de leurs interventions ci-après)

Madame Gayanée Manukyan, représentait SEMadame l’Ambassadrice d’Arménie en France.

En introduction, avant de passer la parole aux trois intervenants, Mme Florence Provendier, ancienne députée, a rappelé les chiffres clefs des échanges commerciaux France-Arménie (chiffres publiés par la CCI France-Arménie en 2021) : 

– Exportations de l’Arménie vers la France : 12M €

– Importations françaises en Arménie: 68M €

– Position de la France : 11e au niveau des échanges commerciaux

Même si les échanges commerciaux entre la France et l’Arménie sont en constante augmentation depuis la Révolution de velours, avec une part de marché aux alentours de 2% en 2019, la France demeure un fournisseur commercial de second rang pour l’Arménie, selon les statistiques officielles, derrière notamment la Russie (24,3%), l’UE (21,6%), la Chine (9%), l’Allemagne (6,2%), l’Ukraine (5%), la Turquie (5%), l’Iran (4%), la Suisse (4%), les Etats-Unis (3%), le Japon ou le Brésil (2%). A noter quelques grands groupes présents sur le territoire : Véolia, Crédit Agricole, Carrefour et IBIS. Mme Provendier a précisé que dans les faits, l’intérêt économique pour la France en Arménie qui compte au plus 3 millions d’habitants réside dans la possibilité de faire des coopérations en recherche et développement avec un transfert technologique, de savoir-faire.

Elle a aussi passé en revue quelques dates marquantes concernant la coopération France- Arménie :

Décembre 2021 : signature de l’accord de coopération qui prévoit l’accélération du développement économique entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays. (Reconnu comme le Comité de Feuille de route) ;

Mars 2022 : Forum Ambition France-Arménie au MEAE avec la participation du Président de la République et celle du Premier ministre Nikol Pachinian. A cette rencontre il y a eu la mise en avant de 220 projets répertoriés dans 4 grandes catégories et l’engagement de la France de créer un fond de concours et de réaliser un bilan annuel de la coopération.

Avril 2022 : Engagement de l’Agence Française de Développement (AFD) avec divers partenaires ;

Juin 2022 : Rencontre de la coopération décentralisée à Lyon, organisée par les Collectivités Territoriales des deux pays avec la participation de 7 préfets de région d’Arménie. Signature sous l’égide du Comité Ambitions France-Arménie d’un premier projet de coopération avec le ministère des Infrastructures de la République d’Arménie : le démonstrateur industriel de production d’hydrogène vert en partenariat avec l’université de Corse ;

Février 2023 : Un sommet économique France Arménie est organisé par la CCI IDF et CCI France Arménie, pour favoriser des rencontres entreprises-institutions entre les deux pays ; 300 participants ;

Septembre 2023 : La guerre et le blocus du couloir de Latchine. La mobilisation se concentre sur l’aide humanitaire puis, l’accueil des réfugiés qui reste un sujet brûlant ;

Novembre 2023 : l’AFD nomme une représentante basée à l’Ambassade de France à Erevan ; 

Février 2024 : Rencontre avec des membres du MEDEF International en présence Premier ministre de la République d’Arménie, à l’occasion de sa venue en France pour la panthéonisation de Missak Manouchian ;

Mars 2024 : La feuille de route a deux ans et est quelque peu en jachère. Pourtant le projet de coopération engagé par le gouvernement français depuis la signature de la Feuille de route du 9 décembre 2021 est le plus ambitieux jamais engagé par la France au profit de l’Arménie. Il représente pour les deux pays une opportunité extraordinaire de resserrer leurs liens dans une multitude de domaines : économique, agricole, technologique, médical, culturel et éducatif ou encore touristique. Dans tous ces domaines concernés par la Feuille de route, l’Arménie peut offrir à la France une exposition significative, une vitrine technologique de ses savoir-faire, face aux marchés à fort potentiel de ses riches voisins de l’espace eurasiatique jusqu’aux pays du Golfe. À partir de l’Arménie, les entreprises françaises qui s’y installeront pourront ainsi accéder bien plus facilement à ces marchés et développer considérablement leurs activités à l’export.

Les trois intervenants du petit déjeuner ont présenté des projets et évoqués les axes de développements, qui ont été mis en œuvre dans les domaines suivants :

– les énergies vertes avec la création d’une filière en énergie renouvelable (EnR),

– la coopération décentralisée sur le développement de la viticulture et des projets agricoles communs,

– les nouvelles technologies : l’innovation et la recherche dans les technologies de pointes.

M. Serge Khavessian a fait le point sur les activités du Comité Feuille de Route Ambitions France-Arménie, dont il est le Délégué Général. Il a notamment rappelé les domaines d’actions du Comité : « A ce jour, le Comité Ambitions France-Arménie a aidé à faire avancer essentiellement des projets agricoles avec Michel Pazoumian et le Fonds Arménien de France, un projet de production d’hydrogène vert avec Solgès Energy, un projet de partenariat sur le vin avec la région Grand-Est, un projet IT avec Philippe Poux… En matière de formations le Comité accompagne également le projet Relq qui est déjà opérationnel en Arménie ainsi que le projet de l’association FARAALP. En matière culturelle, le Comité suit de très près le projet de studio d’art dramatique bilingue mis en place par Serge Avédikian… 

Dénominateur commun à tous ces projets : un besoin réel d’assistance mais surtout de financement complémentaire qui devrait être à présent assuré dans le cadre de la relance du programme Ambitions France-Arménie ainsi que des initiatives en matière de coopération décentralisée. Et c’est précisément ce que le Comité Ambitions France-Arménie s’attachera à obtenir dans les semaines qui viennent.

À cette occasion, Serge Khavessian  a brièvement exposé les missions et les objectifs du Comité Ambitions France-Arménie, qui a été créé avec le soutien des principales organisations arméniennes au lendemain de la signature de cette Feuille de route : « Ses missions sont principalement d’accompagner les porteurs de projets de coopération afin de faciliter leurs démarches et l’atteinte de leurs objectifs dans les meilleurs délais possibles grâce au soutien du programme Ambitions France-Arménie dont le premier ministre vient de confirmer sa volonté de lui donner un nouvel essor. »  Il a rappelé que « Stratégiquement, il s’agit aussi de promouvoir les projets générant des gains mutuels pour les deux pays : faire bénéficier l’Arménie de l’excellence technologique française, industrielle ou agricole, dans des domaines phares ; offrir à la France et ses entreprises une exposition régionale unique et un tremplin de développement face à des marchés voisins à très fort potentiel : pays du Golfe, Eurasie…  C’est là, en effet, le facteur-clé de réussite d’une coopération qui soit effectivement attractive pour des entreprises françaises à forte valeur ajoutée dont l’Arménie a besoin dans quantité de domaines. »

Mme Provendier a conclu la présentation de M. Khavessian, en précisant : « Les personnes autour de cette table font partie d’un petit groupe qui s’est constitué après l’adoption de la Feuille de route afin d’en assurer le suivi et la coordination. À titre personnel, j’ai décidé alors que j’étais députée et déjà très engagée sur la Cause arménienne d’accompagner le Comité afin de soutenir ses démarches et faciliter la concrétisation des premiers projets. Parti pris au-delà de l’aide humanitaire (reprendre les 4 points du MEAE) : nos convictions c’est que la coopération franco-arménienne doit s’entendre non plus dans des perspectives de défense et d’aide humanitaire mais également dans une perspective d’investissement stratégique. »

Elle a ensuite rappelé quelques statistiques retraçant la dynamique récente de l’économie arménienne : 

• Croissance record de l’Arménie depuis 15 ans en 2022, s’élevant à 12,6% ;

• Croissance portée par une forte hausse de la consommation et des services ;

• Hausse de 10,5% du PIB au premier semestre 2023, avec une croissance qui devrait s’établir en 2024 autour de 7% et se maintenir sur les prochaines années ;

• Une stratégie affichée de l’État en faveur de l’investissement public et des investissements étrangers.

NOTE DE SYNTHÈSE DE M. SERGE KHAVESSIAN

Solgès Energy est une société basée à Valence qui développe des projets innovants de production d’hydrogène vert à partir de la source solaire. L’Arménie qui est extrêmement dépendante des énergies fossile s’est engagée dans un vaste plan de décarbonation de son territoire, de diversification de ses sources d’énergie avec notamment des énergies renouvelables afin d’assurer une plus grande sécurité de ses approvisionnements et de sa souveraineté énergétique.

La France est à la pointe des meilleures technologies en matière d’énergie renouvelable et notamment, comme avec Solgès Energy, de production d’hydrogène vert considérée comme l’énergie de l’avenir. Solgès Energy a ainsi développé en la matière un projet de démonstrateur industriel pour l’Arménie qui a fait l’objet d’accords signés avec le ministère arménien des infrastructures et de l’Agence nationale de l’Energie.

Ce projet de démonstrateur industriel est extrêmement important car il permettra de tester la technologie en Arménie et de l’adapter afin de développer ses applications grand-public et industrielles. Les sources d’énergies renouvelables comme le solaire ou l’éolien produisent leur énergie de manière intermittente. Pour remédier à cette intermittence, Solgès Energy développe un procédé qui transforme l’énergie produite en hydrogène. Cet hydrogène est ensuite stocké et peut faire l’objet de différents usages : alimenter directement des bornes de recharges pour véhicules fonctionnant à l’hydrogène, actuellement poids-lourds et bus ; produire de l’ammoniac aux multiples applications ; alimenter une pile à combustible pour retransformer l’hydrogène en électricité et réapprovisionner le réseau ou des bornes de recharge.

A ce jour, avec le soutien du Comité Ambitions France-Arménie, ce projet de démonstrateur industriel a obtenu en France une subvention FASEP de 500 000 Euros, ce qui laisse un besoin de financement complémentaire de 1,5 million pour lancer son implantation.

L’étape suivante sera de passer à la phase industrielle en développant à plus grande échelle des centres de production d’hydrogène vert pour mailler le territoire de l’Arménie et la doter d’une infrastructure stratégique d’approvisionnement en énergie renouvelable. C’est là pour les entreprises françaises une opportunité extraordinaire d’investissement et de développement avec un marché potentiel de plus de 300 millions d’Euros. 

Surtout, c’est aussi pour la France l’opportunité de créer en Arménie toute la filière EnR « made in France » et son modèle de transition énergétique tout en bénéficiant pour ses entreprises d’une vitrine technologique avec une exposition exceptionnelle face aux nombreux pays de la région très demandeurs de savoir-faire en matière de développement durable.

* * *

PROJET DE COOPÉRATION VITICOLE AVEC LA REGION GRAND-EST 

En présence de Madame Valérie Debord, Vice-Présidente de la Région Grand-Est, Serge Khavessian a présenté le projet de coopération en cours d’élaboration avec l’Arménie.

L’Arménie et la France sont deux grandes nations du vin : l’Arménie avec une histoire de plus de 6 000 ans et la France comme référence mondiale alignant les vins les plus prestigieux. 

Le Comité Ambitions France-Arménie accompagne l’initiative de la région Grand-Est visant à créer un partenariat viticole entre les grandes régions productrices arméniennes et celles de Champagne et d’Alsace. L’objectif est de créer entre les deux pays toutes opportunités de coopérations et, particulièrement, d’apporter aux producteurs-exploitants de vins arméniens une meilleure compréhension des techniques et équipements nécessaire à la production de vins pétillants pour lesquels l’Arménie connait un fort développement. 

Des programmes de recherche communs avec des experts-chercheurs français et arméniens sont également envisagés, notamment pour lutter contre les maladies telles que le phylloxera, élaborer des procédures de contrôle-qualité et initier des programmes d’échanges entre professionnels de la filière et de formation. 

Deux délégations d’experts et de producteurs-exploitants sont prévues d’ici l’été. La première accueillera une délégation arménienne pour découvrir les régions de production Champagne et Alsace, échanger entre professionnels sur de nombreuses thématiques allant des techniques et équipements de fabrication, aux standards de l’industrie et des mesures de contrôle-qualité… mais aussi de présenter les cépages originaux arméniens et les enjeux de la production viticole en Arménie. 

Dans un 2e temps, une Délégation de la Région Grand-Est se rendra en Arménie afin de poursuivre les échanges, découvrir in situ les régions de production arméniennes et finaliser un programme de coopération avec les autorités locales.

Madame Valérie Debord a confirmé l’engagement de la région Grand-Est pour aboutir rapidement à la mise en place de cette coopération décentralisée exemplaire.

 

NOTE DE SYNTHÈSE DE M. MICHEL PAZOUMIAN

Et sans plus attendre, elle a passé la parole à Michel Pazoumian, délégué aux projets de développement agricole entre la France et l’Arménie au Fonds Arménien de France (FAF) qui dans son intervention a présenté les enjeux de développement agricole de l’Arménie.  

« L’Arménie est un grand pays agricole par le poids de ses 800 villages concentrant un million de ruraux. Le  poids de l’agriculture dans l’économie du pays est important avec 25% des actifs et 18% du PIB du pays. Malgré tout l’autosuffisance alimentaire n’est que de 55% (80% en France) et tout l’enjeu réside dans la montée en puissance du secteur. Néanmoins le pays dispose de beaucoup d’atouts (terres volcaniques, eau, ensoleillement) et une industrie agro-alimentaire a décollé depuis 2010. 

Au-delà du programme exemplaire que représente le programme du Tavoush mené par le FAF avec l’appui du département des Hauts de Seine, ont été mis en lumière durant cette présentation les besoins d’investissements dans l’irrigation car seulement 30% des terres sont actuellement irriguées, les besoins d’intervention d’experts français pour le développement de projets structurants pour le pays tels que les chambres d’agriculture et bien sur la formation des enseignants des écoles d’agriculture qui forment les jeunes générations. La Direction générale de l’enseignement et de la recherche (DGER) du ministère français devrait être amenée à s’impliquer. 

De nouveaux projets sont en cours : le projet agricole du Syunik du FAF devant déboucher vers l’aide à l’exportation des produits, le projet vinicole de la région Grand-Est, le projet de vaches à viande Limousines et des moutons Blanche du Massif central etc …. »

Ensuite M. Khavessian a présenté ses notes de synthèses pour la production d’hydrogène vert en Arménie ainsi que le projet de coopération viticole avec la Région Grand-Est. 

 

NOTE DE SYNTHÈSE DE M. PHILIPPE POUX

M. Philippe Poux,  président du Groupement International Interprofessionnel Arménien G2iA, expert en innovation a développé les atouts que présente l’Arménie dans le domaine des nouvelle technologies : l’Arménie est devenue la Silicon Mountain du Caucase !

Les arméniens ont toujours été innovants et nombreux sont ceux qui ont fait profiter l’humanité de leur inventivité (TV couleur, IRM, Sèche cheveux …)

Cette propension à l’innovation est particulièrement notable dans les technologies et l’explosion des startups. En 2017 il y avait 3 Licornes (startup valorisée à 1 milliard $) en France, aucune en Arménie, en 2024 on compte 20 Licornes en France, et déjà 3 en Arménie … ramené à la population, c’est 3 fois plus qu’en France !

Cela prouve qu’il y a un dynamisme et une excellence dans l’innovation.

Cependant les startups sont encore peu attirées par l’Europe et la France … à nous de les séduire plutôt que de les laisser partir aux USA.

De même les entreprises américaines ont créé de nombreux centres de R&D : Synopsys, NVIDIA, Adobe, AMD, D-Link, National Instruments … à part ATOS aucune grande entreprise technologique française ne profite des ingénieurs arméniens.

La réunion s’est achevée par de nombreux échanges et questions dans l’assistance.