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Ingérence azérie dans les Outre-mer français

Nous avons déjà évoqué le sujet dans nos colonnes. Ci-dessous la dépêche de France-Info sur le même sujet, comportant quelques nouveaux détails du dossier :

« Les Outre–mer sont devenus la cible d’opérations d’ingérences ou de déstabilisation. L’Azerbaïdjan figure parmi les plus actifs.

Le Groupe d’initiative de Bakou (GIB) qui a été créé le 6 juillet 2023 affiche, parmi ses objectifs principaux, de “soutenir le combat contre le colonialisme et le néo–colonialisme”.

Au lendemain de la manifestation de Nouméa, le GIB se félicite sur le réseau social X de cette mobilisation et de la présence du drapeau national azéri dans le cortège. Des manifestants portaient des t–shirts affichant des slogans anticoloniaux ainsi que le logo du GIB.

Selon l’analyste en relations internationales Bastien Vandendyck, spécialiste du Pacifique Sud, “le but est de gêner la France dans sa souveraineté”.

Le 18 avril dernier, une élue du Congrès de Nouvelle–Calédonie (le parlement local) Omayra Naisseline s’est rendue à Bakou à la tête d’une délégation. Et sur place, elle a signé un mémorandum établissant des relations bilatérales entre sa collectivité et le parlement azéri.

Elle a remercié alors “l’État azerbaïdjanais d’être à nos côtés dans notre chemin vers l’indépendance”. Des élus ultramarins (de Nouvelle–Calédonie, des Antilles et même deux députés guyanais) se sont déjà rendus à Bakou à l’invitation du GIB, mais sans jamais signer d’accords avec les institutions.

Après le déplacement de Naisseline, les élus loyalistes ont saisi le procureur de la République de Nouméa. Dans un courrier, ils estiment que sa démarche “ouvre très directement des possibilités d’ingérence dans les affaires internes de la France”.

Mercredi 1er mai, le mouvement indépendantiste polynésien Tavini Huiraatira a lui aussi signé un mémorandum avec le parlement de l’Azerbaïdjan. »

Éditorial