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MÉDIAS – La Première chaine TV publique arménienne s’explique au sujet de la non-diffusion du message du Nouvel an du Catholicos Karékine II

Communiqué

Le 31 décembre, la société de Télévision Publique « Hayasdan 1 » prévoyait de diffuser le message de début d’année du Catholicos de tous les Arméniens, Sa Sainteté Karékine II, lors de l’une des plages horaires les plus regardés, celle réservée aux discours officiels programmés à l’occasion de la Nouvelle année. Le message du Catholicos devait succéder à celui  du Président de la République d’Arménie, lequel, selon les termes de la Constitution, est le Chef de l’État.

Malheureusement, le 31 décembre, intervenant au nom du Saint-Siège, le Père Vahram Melikyan a informé le Conseil de la Radiodiffusion Publique de son désaccord concernant l’heure envisagé pour la diffusion des messages et a exigé de ne pas diffuser, et de ne pas utiliser l’enregistrement vidéo du message du Catholicos dont les droits d’auteur appartiennent au Saint-Siège. Étant donné que la demande concernait uniquement la société de télévision publique, la chaîne de télévision « Choghakat » [qui appartient à l’Église] et la Radio publique qui dépendent du Conseil national de l’audio-visuel ont diffusé le message enregistré. La demande orale [du Saint-Siège] concernant la non-diffusion par la société de télévision publique a donc été respectée.

Il n’existe actuellement en Arménie aucune disposition législative concernant la diffusion des messages du Nouvel An. C’est la raison pour laquelle chaque chaîne de télévision décide elle-même quand et dans quel ordre elle diffuse ces messages. C’est ce qui s’est passé. Compte tenu des la nombreuses réactions du public, nous proposons de régler la question en légiférant sur ce point.

Nous regrettons cet incident et espérons qu’il n’affectera en aucune manière la coopération du pôle des TV publiques et le Saint-Siège ».

Depuis deux jours, la presse d’Arménie s’est emparée de cette affaire. Les milieux de l’opposition accusent le pouvoir d’être idéologiquement hostile à l’Église, de « saboter les fondements moraux » de la société arménienne. Par la voix de deux ecclésiastiques responsables l’un de la Bibliothèque, l’autre des Archives et des Musées, le Catholicossat a immédiatement annoncé la cessation de toute coopération entre Etchmiadzine et la Télévision publique.

Éditorial