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Pour la « Communauté de l’Azerbaïdjan occidental » le Sénat français est « raciste, islamophobe et azerbaïdjanophobe », et sa démarche « ne constitue qu’une clownerie politique »

Nouvellement sortie du chapeau de Bakou, dite « la communauté de l’Azerbaïdjan occidental » n’a pas manqué de réagir à son tour à la résolution votée par le Sénat français le 17 janvier.

La déclaration – un chef-d’œuvre en son genre – publiée par cette « communauté » d’une « exemplarité morale », indique : (Prévenons, il y en a pour tous les goûts)   

« Raciste, islamophobe et azerbaïdjanophobe, le Sénat français a adopté une nouvelle résolution anti-azerbaïdjanaise. Les croisés contemporains présents au Sénat français ne comprennent pas que l’Azerbaïdjan n’a besoin de la permission de personne pour mener une opération militaire sur son territoire souverain et que, par conséquent, le Sénat français doit connaître sa place.

Le Sénat français, qui a lancé des accusations ridicules contre l’Azerbaïdjan, devrait répondre aux questions sur les raisons pour lesquelles la France est souvent confrontée à une quasi-guerre civile, pourquoi la France interdit la langue corse, ce que fait l’armée française au Niger, au Mali, au Burkina Faso, pourquoi la France maintient toujours des territoires situés à des milliers de kilomètres en dépendance coloniale.

La haine ethnique et religieuse a tellement aveuglé les yeux du Sénat qu’il appelle l’Azerbaïdjan et ses alliés à retirer leurs troupes du territoire arménien. Ce faisant, le Sénat se ridiculise. La France, qui parle du “ droit des Arméniens du Karabakh à l’autodétermination ”, devrait accorder l’indépendance à la Corse, aux Basques et à la Nouvelle-Calédonie.

D’une part, en parlant de la protection de l’intégrité territoriale de l’Arménie, et d’autre part en utilisant les termes “ République du Haut-Karabakh ”, “ dirigeants démocratiquement élus du Haut-Karabakh ”, le Sénat se met en fait dans une situation ridicule. Ceux qui ont interdit l’entrée d’une journaliste de l’AZERTAC en Nouvelle-Calédonie exigent que l’Azerbaïdjan libère les “ dirigeants politiques de la République du Haut-Karabakh ”.

Si le Sénat se préoccupe du “ patrimoine culturel arménien ”, il devrait s’occuper d’abord des exemples de patrimoine culturel que la France vole à l’Afrique depuis des siècles. La mission de l’UNESCO que la France souhaite envoyer au Karabakh devrait plutôt être envoyée en France elle-même afin de garantir que ces exemples du patrimoine volés soient restitués à leurs véritables propriétaires.

Parlant du retour des Arméniens du Karabakh, le Sénat français doit comprendre que le retour doit être réciproque et que le celui des Azerbaïdjanais occidentaux en Arménie doit aussi être assuré.

On comprend que l’azerbaïdjanophobie est devenue ces dernières années un métier rentable en France, une excellente opportunité de devenir un “ héros “, un “ orateur impétueux “. Mais la France a été vaincue non seulement lors de la Seconde guerre mondiale et en Afrique ces dernières années, elle a également été vaincue dans le Caucase du Sud en 2020-2023. Paris, qui s’est discrédité totalement ces dernières années, doit l’accepter et abandonner sa politique d’ingérence dans la région.

Dans le contexte des accords conclus par l’Azerbaïdjan et l’Arménie lors de négociations directes le 7 décembre, cette démarche provocatrice du Sénat français ne constitue qu’une clownerie politique.

Nous rejetons également fermement les accusations de la France contre la Türkiye, pays frère. »