TURQUIE – AZERBAÏDJAN – Hakan Fidan : « Une Turquie forte c’est un Azerbaïdjan fort, et un Azerbaïdjan fort c’est une Turquie forte »

Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan a annoncé lors de la conférence de presse tenue le 31 juillet après la rencontre avec son homologue azerbaïdjanais Ceyhun Bayramov à Ankara que « la raison du gel des relations arméno-turques était l’occupation des terres azerbaïdjanaises ».

« L’occupation est à présent terminée. Maintenant, le travail se poursuit pour parvenir au traité de paix et la démarcation des frontières. Nous surveillons ces processus attentivement », a déclaré Fidan et a poursuivi : « Les relations arméno-turques seront normalisées après la mise en œuvre de tous les accords entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Une Turquie forte c’est un Azerbaïdjan fort, et un Azerbaïdjan fort c’est une Turquie forte. »

Fidan : « Latchine est une terre azerbaïdjanaise, et l’Azerbaïdjan peut y faire ce qu’il veut »

Lors de la rencontre avec Bayramov, le ministre turc a également évoqué les événements qui se déroulent actuellement dans le couloir de Berdzor. Il a mentionné que les accusations portées contre l’Azerbaïdjan concernant le corridor sont injustes.

« Une aide médicale et humanitaire est fournie. Latchine est une terre azerbaïdjanaise et l’Azerbaïdjan peut y faire ce qu’il veut », a souligné le ministre turc.

À son tour, Ceyhun Bayramov, se référant à la question du règlement des relations arméno-azerbaïdjanaises, a noté que la signature de l’accord de paix proposé par l’Azerbaïdjan à l’Arménie, qui est basé sur le principe de la souveraineté et de l’inviolabilité des frontières des deux pays, est d’une grande importance.

« Le refus par l’Arménie – contrairement à ses obligations – de retirer ses formations armées, le fait qu’elle s’oppose à l’ouverture du corridor de Zangezour et qu’elle s’ingère dans les affaires intérieures de l’Azerbaïdjan sous prétexte de protéger les droits des Arméniens vivant au Karabakh, mais aussi le fait qu’elle crée des obstacles dans la question de la réintégration des résidents d’origine arménienne du Karabakh, sont parmi les menaces les plus importantes à la paix et à la sérénité de la région », a-t-il ajouté.

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