Par Robert AYDABIRIAN
Chacun peut voir dans la vie courante comme dans celle des Nations, comment les con-flits conduisent aux séparations, au stress, à l’angoisse et parfois même à la violence.
C’est vrai en France comme en Arménie où les disputes verbales entre partisans de dif-férentes doctrines entrainent des exclusions massives au sein du même parti politique ou entre institutions diasporiques et étatiques.
La fracture reste béante au sein de la FRA de Californie, la mieux dotée et organisée du monde, et entre les co-présidents du CCAF et le Haut-commissaire à la diaspora. Nous n’avons pas besoin de ses oukases et ordres d’exclusions internes au moment où Ilham Aliyev déploie sans arrêt, depuis Chouchi ou Bakou, ses menaces bellicistes et ses forces très spéciales.
Voici donc trois taches prioritaires à accomplir : mobiliser nos compétences et nos moyens pour la défense du pays et de ses populations, réunifier la FRA de la côte ouest, réconcilier CCAF et HC.
Quant à la recherche d’une paix durable Erdogan et son petit frère Aliyev devraient enfin reconnaitre que les cicatrices infligées au peuple arménien depuis 122 ans au moins ne disparaitront pas spontanément. Surtout si leurs rhétoriques arménophobes continuent.
Et que ne s’ouvrent enfin de vrais échanges entre peuples libres et respectés par leurs Etats, prêts au dialogue, voire à la cohabitation et au bon voisinage. ■
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