Le 30 novembre, l’ambassadeur de la République d’Arménie en France, Mme Hasmik Tolmajian a reçu Charles Aslangul, maire de Bry-sur-Marne (département du Val-de-Marne).
Mme l’ambassadrice écrit à ce propos sur son microblogue X : « Entretien chaleureux avec CharlesAslangul, maire de Bry-sur-Marne, sur l’amitié millénaire qui lie les peuples français et arménien, l’importance de l’engagement des villes et des jumelages dans les relations, ainsi que les enjeux géopolitiques au Sud Caucase. »
Charles Aslangul est un franco-arménien dont le nom et les origines ne sont pas évoqués très souvent. Cela s’explique en partie par son jeune âge, 34 ans seulement. Il a été élu maire en 2020. Avant que Twitter ne devienne X, un jour dans un tweet en réponse à une Azerbaïdjanaise qui l’interrogeait sur l’origine de son nom, il écrivait :
« Famille bretonne et normande depuis la nuit des temps (Bouexierre, Jouguet).
Un jeune homme a été recueilli et marié avec une Jouguet. Son nom est resté.
Nom d’origine : Aslanian (arménien)
Nom ensuite « turquifié » = Aslangul.
Cause ? Survivre au génocide arménien des Turcs. »
Et sur l’actuel X, Aslangul est de plus en plus visible par ses posts sur les relations amicales franco-arméniennes, sur la nécessité de soutenir l’Arménie, etc. Ajoutons qu’un certain Léonce-Jaques Aslangul (1898-1939) était également un nom connu en France, étant un célèbre joueur de tennis dans les années 1920-30. Son fils, Tony Aslangul, était lui aussi une figure connue dans la discipline du ski alpin qui, après avoir été naturalisé australien, avait participé aux Jeux olympiques d’hiver de 1956.
Le grand prix de littérature « Henri-Gal » de l’Académie française a été décerné à Jean-Christophe Buisson, directeur adjoint du « Figaro-Magazine », indéfectible ami des Arméniens. Dans le message de remercîments posté à cette occasion sur son compte X, Buisson remercie particulièrement les académiciens Andreï Makine et Michel Zink, qui ont évoqué sous la Coupole « au-delà de mes travaux historiques, mon engagement pour les Arméniens d’Artsakh. »
Et comme il n’y a qu’un petit pas à faire de Buisson au « Figaro-Histoire », notons que le périodique dans son numéro de décembre consacre un dossier spécial au patrimoine culturel arménien de l’Artsakh. À ce sujet, nous pouvons lire dans le post de Buisson : « Ne pas manquer dans Figaro-Histoire de décembre, l’enquête de Arnaud Spilioti et Leo Wagemans (avec quelques photos de l’ami A. Agoudjian) sur l’avenir menacé du patrimoine culturel arménien de l’Artsakh (Haut-Karabakh), aux mains des Azéris depuis le nettoyage ethnique de septembre ».
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