Nouvel incident diplomatique entre la France et l’Azerbaïdjan

 

« La France est profondément préoccupée par la récente vague d’arrestations en Azerbaïdjan » déclare Paris

Bakou riposte

Dans une déclaration, le 8 mars, le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères a fait part de sa profonde préoccupation par la récente vague d’arrestations en Azerbaïdjan. 

« La France est profondément préoccupée par la récente vague d’arrestations en Azerbaïdjan qui a une nouvelle fois pris pour cible des voix de la société civile et des médias indépendants.

Nous appelons l’Azerbaïdjan à respecter les libertés fondamentales, en particulier la liberté d’expression et de la presse, en conformité avec ses engagements internationaux, et à libérer les personnes arbitrairement détenues.

En cette journée internationale des droits des femmes, nous saluons le rôle et le courage des femmes journalistes indépendantes azerbaïdjanaises », peut-on lire dans la déclaration du ministère français. 

Bakou rejette fermement la déclaration de Paris du 8 mars

« Nous rejetons fermement la déclaration faite par le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères le 8 mars, selon laquelle la liberté d’expression et la liberté de la presse auraient été ciblées en Azerbaïdjan et des arrestations injustifiées auraient été effectuées dans le pays » a aussitôt riposté le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères par un communiqué.

« De telles déclarations infondées et partiales sont considérées comme une ingérence dans les affaires intérieures de l’Azerbaïdjan, le processus d’enquête et l’indépendance du pouvoir judiciaire.

La France, qui viole grossièrement les droits de l’homme, tue des manifestants lors d’émeutes, connaît de nombreux cas de pots-de-vin et de corruption, d’islamophobie et d’attaques contre les musulmans dans ses structures législatives, et qui ne prend aucune mesure contre les violations des droits de l’homme, n’a aucun droit moral de donner des leçons à l’Azerbaïdjan.

Les droits et libertés fondamentaux, ainsi que la liberté des médias, sont pleinement garantis en Azerbaïdjan. Une fois de plus, nous exigeons que la partie française ne s’immisce pas dans les affaires intérieures de l’Azerbaïdjan », poursuit le communiqué de Bakou.

Éditorial